Passer au contenu principal

Publié le 04/01/2022 par Datasynchrone (Première publication le 29 octobre 2020 par notre partenaire Geotab)


85 % des flottes automobiles sont aujourd’hui composées de véhicules diesel 80 % des gestionnaires français estiment que les véhicules électriques joueront un rôle dominant au sein des flottes d’entreprise d’ici 10 ans

Paris, le 17 février 2020 – Geotab, leader mondial des services de télématique et des véhicules connectés, a réalisé une étude sur le panel de Bilendi auprès de 200 gestionnaires de flottes automobiles. Les résultats chiffrés ont pour objectif d’analyser les perspectives de transition à l’électrique en France dans les prochaines années, tant au niveau des enjeux que des freins et des motivations rencontrées par les protagonistes.

 

L’électrique jouera un rôle dominant

Aujourd’hui, 38 % des gestionnaires pensent que les véhicules électriques joueront un rôle dominant au sein des flottes d’entreprise d’ici moins de 5 ans, et 37 % d’ici 5 à 10 ans.

 

En outre, 1 répondant sur 4 prévoit d’électrifier plus de 50 % de son parc automobile d’ici 5 ans.

 

En effet, même si 85 % des flottes automobiles sont composées aujourd’hui de véhicules diesel, les restrictions imposées à cette catégorie, telles que le projet d’interdiction de ce type de véhicules d’ici 2025 dans plusieurs grandes villes françaises dont Paris, Strasbourg et Grenoble, constituent une incitation à l’adoption de véhicules électriques. Ils sont d’ailleurs 80 % à prévoir, à l’aune de ces interdictions, que le gouvernement régulera la mise en place des parcs de véhicules électriques pour les entreprises.

 

Des freins à l’électrique encore présents, les décisionnaires sont réticents !

Cette étude permet de mettre en avant les principaux obstacles à l’électrification. Il ressort que le premier frein mis en exergue est la faible autonomie des véhicules électriques à 52 %, suivi par un coût élevé à l’achat qui concerne 49 % des répondants ainsi qu’un temps de charge trop longs pour 42 % des sondés. Ce podium est suivi par un manque d’infrastructure de charge public à 34 % et par le coût des infrastructures de charge pour 33 %.

Il ressort également que trois facteurs principaux pourraient avoir un impact important sur la décision positive du passage à l’électrique. En première position : les coûts. En effet pour 68% des gestionnaires de parc automobile, une diminution du prix d’achat influencerait cette transition. S’en suit ensuite l’amélioration des infrastructures de charge à 52%, et des aides gouvernementales (52 %).

 

Des avantages reconnus de l’électrique

Malgré ces obstacles, la majorité des répondants reconnaissent que l’électrification de leur parc automobile comporte de nombreux avantages. Son impact positif sur l’environnement (51 %) et une réduction des coûts d’exploitation, d’entretien et de maintenance (51 %) sont les 2 premières raisons invoquées, démontrant la vision à long terme des décideurs. Elles sont suivies par les aides gouvernementales accordées à l’achat de véhicules électriques pour 45 % des sondés.

 

« Chez Geotab, nous sommes convaincus que l’avenir de la mobilité passe inévitablement par des véhicules propres. L’étude démontre que cette ambition est partagée par la plupart des gestionnaires, même si cela implique de relever certains défis pour y parvenir », commente Iván Lequerica, Vice Président, Southern Western Europe chez Geotab.

 

Il y a aujourd’hui une réelle prise de conscience de la part des constructeurs et des administrations publiques quant à la nécessité de passer aux véhicules zéro émission. Quelques éléments peuvent entériner ce choix : des modèles électriques de plus en plus performants, des aides gouvernementales afin d’encourager la transition ou encore l’abandon des énergies fossiles.

Cette étude de Geotab et Bilendi démontre ainsi que les entreprises veulent aujourd’hui miser sur les bénéfices environnementaux, sur la productivité et sur la rentabilité que les véhicules électriques peuvent apporter à leurs organisations, mais aussi préserver le monde dans lequel ils circulent en atténuant leur empreinte carbone sur l’environnement.

 

Méthodologie

Etude réalisée sur le panel de Bilendi auprès de 200 gestionnaires de flottes automobiles en France constituées de plus de 30 véhicules.

48 gestionnaires interrogés disposent d’une flotte entre 30 et 49 véhicules, 65 entre 50 et 100 véhicules, 28 entre 101 et 200, 18 entre 201 et 300 et 41 plus de 300 véhicules.

 

Contacts presse Hotwire :

Benjamin Plot & Lucille Dernicourt-Texier

Laisser un commentaire